Nick la critique : Transformers : The Last Knight

Et hop ! Tout le monde à l’eau.

Fiche

Titre Transformers : The Last Knight Titre VO
Réalisateur Michael Bay Scénaristes Art Marcum, Matt Holloway, Ken Nolan
Acteurs Mark Wahlberg, Laura Haddock, Anthony Hopkins, Isabela Moner, Josh Duhamel
Date de sortie 28 / 06 / 2017 Durée 2h 29
Genre Action, Aventure, Science fiction, Thriller Budget 217 000 000 $

The Last Knight fait voler en éclats les mythes essentiels de la franchise Transformers, et redéfinit ce que signifie être un héros. Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là… La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d’une alliance inattendue : Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d’Oxford. Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l’on se doit de faire la différence. Dans Transformers : The Last Knight, les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants. Un seul monde survivra : le leur… ou le nôtre.

Critique

Attention, cette critique contient des spoilers…

Rappel Historique

Le Knight est le suivant militaire du roi ou d’un autre supérieur hiérarchique. On dit que ce terme est a été prononcé à partir de 1100 spécifiquement à la guerre des 100 ans. Ce mot a apparemment évolué vers un titre de noblesse à partir du 16e siècle. Knight ou plutôt kam-night désigne les hommes noires (Maures) à cheval qui ont débarqué en Europe au 8e siècle après la chute de l’empire romain qui s’en est suivie de l’Âge des ténèbres qui n’était en fait que l’Âge des lumières apportée par les Maures. D’ailleurs, tous les chevaliers originaux d’Angleterre étaient noirs. L’ordre de Kamelot est né d’après la noirceur de leur peau. Si vous enlevez a_elo de kamelot, ça devient KMT, soit Kémèt qui veut aussi dire noire. Mais on sait déjà qu’Arthur est une légende cosmologique d’Osiris. Les douze chevaliers comme pour les douze signes du zodiaque.

Merlin tient son origine du continent Kama. C’est un titre, plutôt qu’un nom. On devenait Merlin quand on avait fini sa formation dans les écoles de mystères. Ça signifiait que l’on était avant tout adepte de nombreuses voies de la connaissance allant du domaine de l’astrologie, la biologie, le Droit et la spiritalité. Merlin = Mur qui vient du mot « M’r » d’origine kémétique (ÉGypte ou TaMeri) pour désigner les pyramides. Mur était censé représenter le temple de la pyramide. C’est pourquoi beaucoup de prêtres portaient des chapeaux de forme angulaire au sommet (Merlin de Disney par exemple). M’r ou Mur est également associé à la connaissance des planètes et des étoiles ou de l’alchimie qui remonte au passé de Sumer.

Le mégalithique Stonehenge a été érigé entre -2800 et -1700 au Royaume-Uni par des Kamites. Les plus vieux ossements européens datent de -500, soit 1000 ans avant leur arrivée Stonehenge existait déjà. En effet, cette terre était occupée par les Ibères reconnus comme le plus ancien peuple d’Europe avant l’arrivée des caucasiens. Les Ibères étaient majoritaires jusqu’au 5e siècle.

Le Merlin au secours d’une franchise… perdue

Les Transformers font un retour à Kamelot pour corriger les erreurs du film de Guy Ritchie. Eh oui, les Transformers y étaient et ce sont eux qui ont converti un alcoolo en Merlin l’enchanteur. Comment rendre une histoire un peu plus ridicule qu’elle ne l’est déjà ? Il suffit de retrouver le Merlin pour lui poser la question avec 3 bouteilles de Pastis. Ça partait d’un bon sentiment, mais quand on connaît un peu cette histoire, ça tue le film.

Ça pète de partout comme à chaque fois. Le plus drôle, c’est que les deux entités, Transformers et Armée US se font la guerre et ne peuvent plus se quitter. Ils n’ont plus d’autres raisons de vivre que par la guerre. On fait les dinosaures, on a fait l’Égypte, et maintenant, on fait le Roi Arthur, et même la Seconde Guerre mondiale. Ce qui est paradoxal, c’est qu’avec tous ces liens historiques, comment les Transformers font pour être aussi mal venus sur Terre. Ce qui empêche de s’en lasser, ce sont bien évidemment les VFX.

Photo du film Transformers: The Last Knight avec des Transformers avec Isabela Moner
Encore lui ?

Les personnages

La première séquence est rythmée par l’apparition de la jeune Izabella qui vient secourir quatre garçons téméraires avec qui elle affiche sa forte personnalité. Elle répare les robots et joue les super-héroïnes. Elle joue très bien la femme forte et se laisse vite apprécier. La manière dont elle s’adresse aux robots, on croirait vraiment qu’ils existent. Elle est si naturelle. Mais la venue de Yaegger, le héros efface peu à peu son charisme, car son objectif principal, c’est de trouver un refuge.

Photo du film Transformers: The Last Knight avec Mark Wahlberg
Ce pauvre héros.

Cade Yaegger est recherché activement par les forces de l’armée pour haute trahison. On est au cœur d’une chasse à l’homme et chasse à la machine. L’ambiance est musclée. Le rôle de Yaegger de modeste réparateur de robots et inventeur naze va vite prendre une tournure. Il est choisi pour être le chevalier, le Knight, le dernier chevalier qui doit sauver l’humanité. Destin qu’il a du mal à refuser, car sa fille est absente. Son chemin croise celui de Sir Edmund Burton qui lui sert de mentor afin qu’il accepte son nouveau destin. L’absence de sa fille pour ses études lui est profitable, car il va rencontrer l’amour en la personne de Vivian Wembley qui va lui donner un équilibre plutôt chevaleresque.

Vivian Wembley, c’est la femme surdiplômée qui donne des cours d’histoire, elle est la première à contester la véracité de l’existence du Merlin. Elle est d’une telle arrogance, au point d’être plus cartésienne que Descartes lui-même. Elle est sous pression familiale qui veut à tout prix qu’elle se marie. Être trop cartésienne peut rendre vieille fille. La rencontre avec son destin va tout changer en elle au point qu’elle trouve l’amour influencée par Sir Edmund Burton. Ce personnage m’a beaucoup fait rire par rapport à ses liens avec les Witwiccan. Une génération de famille de la lignée du Merlin. Ça sonne tellement faux que même Sam Witwicky fait un caméo photo avec une belle grimace. Elle serait la dernière Witwicky. Ce qui laisse entrevoir difficilement le retour de Shia LaBeouf. Elle a un petit air de Megan Fox. Michael Bay serait-il nostalgique de la belle qui l’a comparé au chancelier Hitler ? On dirait.

La deuxième séquence est la quête du bâton magique du Merlin qui se solde en course-poursuite à Londres. Et pour la première fois, on explore le monde maritime dans Transformers. Ça change du sable du désert bien exploré par Scorpionok (mon préféré). L’exploration de la mer donne un effet époustouflant au point de penser à Jules Verne et son célèbre livre 20 000 lieues sous les mers. On retrouve les symboliques 12 chevaliers qui protègent le tombeau du Merlin. Les images sont si nettes qu’on ne rate rien des séquences de combats qui s’enchaînent. Ce bâton du Merlin tant convoité est volé et conduit rapidement vers le combat final.

La troisième et dernière séquence, c’est la meilleure, et donne le « la » ou la fausse note au film. Direction Stonhenge pour défendre le destin funeste qui attend l’humanité angoissée par la menace extraterrestre des Decepticons qui veulent redonner vie à Cybertron qui a été détruit par la guerre. La guerre fait de nouveau rage et les Autobots s’allient de nouveau avec l’armée pour venir à bout de la menace. La méchante déesse Quintessa tient en main le bâton de Merlin. Elle redoute Vivian. C’est intéressant de voir comme on remet les femmes à la mode dans la dualité. Ça va revenir souvent.

La réalisation

Michael Bay semble un peu fatigué et tasé par les VFX dans cet opus. On baigne dans l’eau, le Fast & Furious et la Guerre des Mondes. Les VFX rendus 3D sont tellement fluides que la gestion de l’eau est plus propre que celle de l’Helicarrier d’Avengers. On est moins dans la 3D de jeux vidéos du précédent opus que je trouvais particulièrement raté. Par contre, Rotten Tomatoes, la bête noire, le Satan avec lequel Michael Bay n’a pas pactisé le pique toujours avec sa méchante queue et un 19 % de critiques positives. Ça craint. Je vous préviens, ça se regarde très bien, mais c’est très familial comme film. Il paraîtrait que ce serait son dernier film et qu’il voudrait passer à autre chose. Même Mark Walberg risque de suivre si Bay s’en va. Mais on y croit moyen mais vu les tomates qu’il se reçoit dans la gueule, c’est plutôt motivant pour lui de…recommencer. Qui sait ?

Par Nick Songs, le 26 juin 2017.

Photo du film Transformers: The Last Knight avec Michael Bay
Ce petit robot fait penser à Wall-E de Pixar.

Conclusion

J’ai passé deux heures et demies à regarder le film, mais à aucun moment, je me suis ennuyé, sauf les passages historiques qui sont, pour ma part, mal exploités. C’était drôle et j’ai l’impression que le scénario est mieux monté que sur les précédents. En même temps, ils étaient trois. On connaît la réputation de Bay à attaquer ses films sans que le scénario soit fini. Mais là, la présence de Hopkins change un peu la donne. On a l’impression, mais juste une impression, que c’est travaillé. HA HA HA ! Il y a du contexte et Bumblebee reste la pièce maîtresse du succès de ce film. Il a les punchlines qu’il faut. Optimus déchire encore plus. Il y aussi la performance du moteur de rendu qui fait plus réaliste que les précédents Tranformers. L’intégration est plus nette. On y croit beaucoup plus. Mon kif serait qu’ils passent à Paris pour le prochain film et qu’ils intègrent Christian Clavier et Jean Reno pour un caméo en train de boire une tasse de café et Bumblebee passe au-dessus de leurs têtes. Ça rendrait le film plus successful.

+

  • La mise en scène est parfaite
  • L’action est au rendez-vous
  • Les dialogues sont souvent drôles et en punchlines
  • Les VFX sont parfaits

  • Mégatron ne meurt jamais
  • Certains passages restent sans explication
5/10

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