Critique : The Authority Volume 1

Série crée par Warren Ellis (Planetary) et Bryan Hitch (Ultimates) sous le label WildStorm. The Authority raconte l’histoire de sept individus à super-pouvoirs qui ont juré de faire de la Terre un monde meilleur en imposant leurs propres règles.

Un auteur reconnu mondialement

Warren Ellis est un auteur renommé du monde du comic-book. Je connais principalement ses œuvres Marvel et DC comme ses sagas dans l’univers Ultimate (Ultimate Fantastic Four) ou son travail sur Batman (Gotham Knights).

Ici il signe un très beau comic avec de multiples dialogues savoureux et de personnages suffisamment charismatique pour qu’on s’y attache rapidement à tel point que je n’ai pas un préféré mais bien plusieurs.

Bryan Hitch, le prodige à la lenteur extrême

Bryant Hitch est très connu pour proposer les plus belles images des comics-book américains. Son découpage inspiré directement des blockbusters américains en a ravi plus d’un. Il n’est pas rare lors d’une bataille de trouver une page ou une double page décrivant la violence de la scène. The Authority en compte beaucoup (la plus marquante fut l’arrivée de milliers de clones sur Los Angeles en vue de la détruire).

S’il propose des dessins magnifiques, Bryan Hitch a un seul point faible mais un très gros, il est extrêmement lent. Son niveau d’exigence est tel qu’il n’est pas rare de voir un comic reporté comme ce fut le cas sur Ultimates ou le dernier numéro de la saison 1 est sorti 6 mois après la date prévue alors que la série dispose d’un rythme de parution mensuel.

Pour l’album The Authority, ça ne dérange pas trop, l’album étant sorti dans les débuts des années 2000, on ne risque pas d’attendre trop longtemps entre chaque numéro.

Une histoire de super-héros modernes

The Authority fut un des premiers comics a instaurer la nouvelle ère de super-héros. Ces derniers n’hésitent plus à tuer quand il le faut. Il n’est pas rare de voir des poings traverser des visages ou des corps carbonisés. Certes, l’effet est moins novateur qu’à l’époque car depuis ont été diffusés les Ultimates, les Supreme Power et compagnie.

La grande force de l’album est de proposer des combats à grande échelle digne des plus gros blockbusters comme Independence Day pour des raisons toujours plus farfelues comme des aliens à la peau bleue (qui a dit Avatar ?) qui veulent transformer la Terre en un gigantesque camp de viol afin de se reproduire.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album, à suivre la destinée de ces super-héros des temps modernes dans des batailles démesurés (les sept de The Authority contre des centaines de clones génétiquement modifiés, ça vaut le détour). Je vous encourage fortement à le lire.

Son passage culte : la scène où de milliers de clones chinois envahissent les plus grandes villes du monde.

Note : 8/10

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