Critique : The Darkness II

Soif de gore !

Fiche

D’après le comic The Darkness créée par Marc Silvestri et éditée sous le label Top Cow des éditions Image Comics
Éditeur 2K Games
Développeur Digital Extremes (Dark Sector, Homefront)
Plate-forme Playstation 3, PC, Xbox 360 Date de sortie 10 février 2012
Genre FPS, Horreur Classification Déconseillé aux moins de 18 ans
The Darkness II a lieu quelques années après le premier. Jackie Estacado est devenu le chef d’une famille mafieuse mais un mystérieux étranger sème le trouble avant de l’attaquer directement et de le laisser pour mort. Sans compter ces visions de Jenny et le Darkness qui tente de prendre le contrôle, Jackie a fort à faire dans cette suite.

Critique

Le premier épisode était une petite bombe, un des premiers jeux qui m’ont marqué sur la console de Sony. Il faut dire qu’il était adapté d’un comic et étant un grand comicvore, c’était déjà un point d’entrée positif et en plus, le jeu était bon alors là, j’étais aux anges. Il faut dire que le jeu offrait une belle idée, la possibilité d’interagir avec le Darkness nous offrant la possibilité de choisir d’attaquer soit avec les guns ou avec le Darkness. Je me rappelais aussi d’une liberté de mouvements nous laissant la possibilité de bouger dans la ville comme on voulait. C’est donc sans trop de doute que je me suis procuré la suite (malgré le changement de développeurs, bye bye Starbreeze Studios).

Première chose qu’on remarque, les graphismes ont changé, on est désormais passé au cel-shading d’un bel effet qui plus est n’est pas sans rappeler l’excellent jeu XIII. Aussi le jeu est devenu beaucoup plus linéaire mais en contrepartie offre une meilleure histoire. Prenant place quelques années après la fin traumatisante du premier où Jenny mourait sous nos yeux, le jeu débute en fanfare avec une belle mise en scène. La suite est plus classique, on se balade dans au gré des endroits (dont un bordel mémorable où on voit des prostituées faire des fellations), on bute les gens, on s’amuse à faire des exécutions avec le Darkness (certaines sont très funs et incroyablement perverses) mais au bout du compte, on fait toujours la même chose mais heureusement le scénario réussit à nous le faire oublier au gré des scènes bizarres (sommes-nous dans un remake de Shutter Island ?) et d’autres jouant avec nos émotions (toutes les scènes avec Jenny). Oui, The Darkness II réussit à nous faire ressentir quelque chose grâce à des scènes incroyablement intimistes avec Jenny.

Le jeu est très gore, il a bien mérité son interdiction aux moins de 18 ans. Les Fatalities du Darkness ne sont pas sans rappeler ceux excellents de Mortal Kombat (arrachage de tête ou de colonne vertébrale entre autres). C’est un véritable plaisir de voir ces gerbes de sang gicler partout.

Malheureusement, le jeu est beaucoup trop court aussi, à peine 6 heures pour boucler le solo en mode normal, c’est vraiment dommage. La fin nous laisse avec une furieuse envie de découvrir le troisième épisode des aventures de Jackie. D’un autre côté, on se dit qu’heureusement le jeu est court parce qu’au bout de trois/quatre heures, on a déjà fait le tour de toutes les possibilités (autant les armes que les pouvoirs vraiment pauvres – juste deux). Il y aura juste des passages avec le Darkling pour changer un peu mais vu que ce dernier n’a juste qu’une attaque…

Test

Graphisme : 7/10 – Le style cel-shading donne beaucoup de cachets à l’ensemble. A noter aussi des visages détaillés et des décors variés.

Gameplay : 5/10 – On en fait vite le tour, les armes sont presques semblables. Les pouvoir, y en a que deux. Les exécutions du Darkness finissent par tourner en boucle.

Durée de vie : 4/10 – 6h pour finir l’histoire, c’est court quand même.

Histoire : 7/10 – Les développeurs ont vraiment axé sur ce point et c’est très réussi. Une intrigue haletante et émouvante.

Son point fort – L’histoire est vraiment sympathique et la découverte des pouvoirs de Darkness demeure un bon moment.

Son point faible – Court et gameplay limité.

Conclusion

Avec The Darkness II, on joue à un FPS classique sublimé par une belle histoire bien mise en scène. Ce qu’il perd en liberté, il le gagne en richesse du scénario. Un parti pris qui peut décevoir. On regrette aussi que les développeurs n’en aient pas profité pour étoffer le gameplay.
6/10
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