Critique & Test Blu-ray : The House of the Devil

Critique du blu-ray de The House of the Devil de Ti West (le mec qu’a fait deux films d’horreur que je n’ai pas vu : Cabin Fever 2 et The Roost) avec Jocelin Donahue (inconnue au bataillon), Tom Noonan (l’étrangleur de Last Action Hero) et Mary Woronov (vue dans The Devil’s Reject).

Samantha est en deuxième année d’université, elle trouve un bel appartement mais n’a pas d’argent. Elle décide donc de répondre à une annonce de baby-sitting. Accompagnée de son amie, elle arrive dans une maison bizarre dont les propriétaires sont « bizarres » (^^). Elle est loin d’imaginer ce qu’il l’attend.

Ben ? Ça a été fait quand ce film ?

Première chose qui frappe dans ce film, c’est la réalisation. Selon la volonté du réalisateur, tout a été fait pour faire croire que le long-métrage date des années 70-80 afin de renforcer l’appartenance du film au genre dont il est extrait. On est bien loin des films d’horreur clippesques de notre génération. Au contraire la caméra est posée, on n’utilise que des effets de l’époque (principalement des zooms) et surtout zéro FX. Le rythme est volontairement lent mais jamais ennuyant. Tout est fait pour instaurer une atmosphère propice au malaise.

Si le film démarre lentement, l’arrivée de la maison n’accélère pas le rythme du film mais en change la vision. La rencontre avec les propriétaires est un moment d’anthologie, on sent que quelque chose ne va pas comme la fille mais on ne peut pour l’instant rien dire. Elle veut aussi partir mais l’appât de l’argent la fait rester. Je ne spoilerais pas le reste du film mais c’est agréable de voir un film d’horreur dont l’héroïne est bien loin de la jeune écervelée qui ne pense qu’à se faire culbuter par le beau gosse du coin.

La découverte de la maison du diable…

… est un moment d’anthologie, on se balade avec la fille dans une immense bâtisse dont le style seventies est amplement reconnaissable. Une véritable prouesse du metteur en scène. Rien ne trahit l’année de production du film (2009). Elle dispose d’un cachet pour entrer dans le panthéon des décors qui met le plus mal à l’aise au côté de la maison d’Amityville et l’hôtel de Shining.

Pour une fois que je flippe devant un film d’horreur « récent »

Le dernier exorcisme, Freddy et j’en passe… ces films d’horreur de 2010 partagent le même point commun. Celui d’avoir réussi à faire un flop niveau flippe. Je suis assez exigeant de ce côté-là et The House of the Devil réussit sa mission avec brio. Les basses explosent avec notre cœur. J’ai sursauté plusieurs fois dans le film (ces derniers temps, seul la saga Dead Space avait réussi).

La fin est géniale, je n’en dirais pas plus mais on est bien loin des chemins balisés.

Le Blu-ray

La qualité de l’image est impeccable du fait qu’elle retranscrit bien l’ambiance seventies du long-métrage, grain, lumière, le travail du metteur en scène est bien mis en avant.

Niveau son, j’ai adoré. Les basses rugissent avec grand plaisir renforçant notre peur devant le film (désolé les voisins).

Niveau bonus, un making-of intéressant et une vidéo montrant les affiches effectués pour le film, un très beau travail qui s’inspire des films de l’époque (tout est vraiment fait pour qu’on ait l’impression que le film date de cette époque). D’ailleurs en parlant d’affiche, le blu-ray dispose d’une jaquette interchangeable (une est celle que tout le monde connait, avec la fille en sang sur un fond blanc et celle de derrière est inspiré d’une jaquette façon seventies, je vous les montre dans la galerie), sinon bonne idée.

Le film d’épouvante de l’année 2010 sans hésiter mais il risque de ne pas plaire à tout le monde à cause d’une atmosphère seventies très prononcée (mais voulue et surtout très réussie). De très bons acteurs (mention spéciale à Tom Noonan, il est trop flippant ce mec).

Sa scène culte : la découverte de la maison.

Film : 7/10

Un bon blu-ray qui permet d’apprécier le travail du metteur en scène dans des conditions optimales. Un coup de cœur pour le son pour ses basses qui m’ont bien fait flipper.

Image : 8/10

Son : 9/10

Bonus : 4/10

 
PS : Quel plaisir de revoir Tom Noonan qui m’a bien fait flipper quand j’étais petit avec son rôle de l’étrangleur dans Last Action Hero.

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