Critique : Sausage Party

Food Story

Fiche

Titre Sausage Party Titre VO
Réalisateurs Greg Tiernan, Conrad Vernon Scénaristes Kyle Hunter, Ariel Shaffir, Seth Rogen, Evan Goldberg
Voix (VO) Seth Rogen, Kristen Wiig, Nick Kroll, Michael Cera, Salma Hayek, Paul Rudd, James Franco, Edward Norton, Jonah Hill, Danny McBride, Craig Robinson
Date de sortie 30 / 11 / 2016 Durée 1h 29
Genre Animation, Aventure, Comédie, Fantastique Budget 19 000 000 $

Une petite saucisse s’embarque dans une dangereuse quête pour découvrir les origines de son existence…

Photo de Sausage Party avec des aliments
Les enfants quand leurs grands-parents les amènent voir le film par erreur.

Critique

Sausage Party. C’est quand même une belle histoire what’s the fuckienne. Produit pour seulement 19 millions de dollars, il en a rapporté 97 millions aux States. Et si on ajoute l’international, ça fait une belle bagatelle de 139 millions. Plutôt pas mal pour ce film d’animation qui a l’apparence d’un film pour enfants, mais vraiment seulement l’apparence.

L’histoire remonte depuis un moment. Depuis 2007 où Seth Rogen plaisantait avec son pote Jonah Hill et son compère de toujours, Evan Goldberg. Sauf ce qui aurait dû rester un délire entre potes après avoir fait tourner un oinj. Un délire du style « Non, mais t’imagines si on faisait un film où la bouffe du supermarché serait vivante. Un truc à la Toy Story mais vachement gore et avec du cul. ». Sauf que ces cons l’ont fait. On savait qu’ils n’avaient pas de limites (surtout après L’interview qui tue ! qui se fout ouvertement de la gueule de la Corée du Nord et son dictateur). Mais là, ils prouvent qu’ils n’en ont vraiment aucune.

Un vrai délire pas vraiment maitrisé

Je ne vais pas dire que Sausage Party est une superbe réussite. Le film accuse beaucoup de creux. Notamment à cause de son pitch largement éventé par la promotion. Ce serait si génial de découvrir le film en croyant avoir droit à un film d’animation pour enfants avant de tomber de haut en entendant des fuck à tout-va dans la chanson d’ouverture.

Le film du jour est largement un exemple de plus de ces films qui n’arrivent pas à dépasser l’ingéniosité de leur idée de départ. De plus, son humour alterne entre le mauvais (parfois même gênant), le moyen et le bon (Le Bon, la Brute et le Truand ?). Néanmoins, et il faut le dire, il est capable de hauts qui m’ont amplement conquis dont, entre autres, le foutage de gueule de la religion et une séquence revisitant Il faut sauver le soldat Ryan. Néanmoins, rien ne vaut le mémorable climax où le délire est poussé à son paroxysme. C’est simple. J’étais plié de rire. Un bon point aussi pour la violence qui n’a rien à envier à Tu ne tueras point.

Par Christophe Menat qui rigole encore en repensant au climax, le 23 novembre 2016.

Photo de Sausage Party avec le héros
Il faut sauver le soldat Saucisse.

Conclusion

Sausage Party aurait dû rester un délire entre potes après avoir fait tourner un oinj. Un délire du style « Non, mais t’imagines si on faisait un film où la bouffe du supermarché serait vivante. Un truc à la Toy Story mais vachement gore et avec du cul. ». Sauf que ces cons l’ont fait. Résultat, un film très bancal mais largement compensé par son audace, ses quelques très bonnes idées et un climax oufissime.

+

  • Qui aurait cru voir ça un jour au cinéma ?
  • Ce climax, bon dieu
  • Traitement de la religion
  • La violence et le sexe abordés d’une façon crue
  • La tagline de l’affiche française

  • Certaines blagues pas franchement réussies, et même parfois gênantes
  • Énorme creux d’inspiration au milieu du film
6/10

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