Critique du Baron : Resident Evil : Revelations

J’ai peur de l’eau moi !

Fiche

Titre Resident Evil Revelations
Éditeur Capcom Développeur Capcom
Plate-forme PC, WiiU, PS3, Xbox 360, 3DS Date de sortie 27 / 01 / 2012
Genre Action / Aventure Testé sur Xbox 360

Image du jeu vidéo Resident Evil : Revelations avec Jill Valentine et Parker

Critique

Resident Evil est une saga qui dure maintenant depuis pas mal d’années. D’un vrai survival horror, le gameplay a totalement changé avec l’arrivée du quatrième opus et c’est seulement avec Resident Evil 7 que nous allons retrouver l’aspect survival horror. Mais trêve de bavardage, rentrons dans le vif du sujet.

Me voici donc avec un opus qui fut déjà adapté sur 3DS et qui, de par son succès, s’est vu balancé sur consoles et PC.

L’histoire prend place dans un paquebot. Une organisation bioterroriste dénommée Veltro aurait attaqué le vaisseau et balancé une variante du virus T : le T-Abyss. Nous voici donc au commande de l’increvable Jill Valentine accompagnée de Parker, un compère du BSAA. Quoi !? Elle ne fait pas équipe avec Chris !? Ok, je m’en fous perso et puis, ça change un peu quand même, ça va peut-être faire du bien.

Je commence le jeu et direct, je reconnais le gameplay de Resident Evil 4. Donc, exit le survival, bonjour l’action ! Ce n’est pas étonnant vu que Capcom, à cette époque, gardait ce système de jeu pour les nouveaux fans. La frousse ne sera donc pas au rendez vous…

Pour résumer ce jeu, c’est viser, bouger, tirer, recharger. C’est essentiellement ça. Pourtant, il y a une nouveauté : le Genesis. Cet objet est un analyseur de monstre et d’objets cachés pour faire simple. En analysant un monstre tué (ou non), vous obtenez des points d’analyse. Dés que l’on arrive à 100 %, on gagne un item de soin. Alors, c’est drôle cinq minutes mais devoir faire ça tout le temps sur les monstres et sur l’environnement pour récupérer des items allant de balles à des herbes vertes, c’est gonflant. Surtout que cela se fait en première personne et que la sensibilité du joystick est atroce ! On fait ça à deux à l’heure ! Mince quoi ! C’était trop compliqué de rendre ça plus fluide ? Et ne parlons pas de l’esquive ! Il est possible d’esquiver. C’est cool mais tellement difficile à mettre en place ! Et des fois, je me retrouvais à esquiver un coup sans le vouloir et me retrouver bloquer entre deux monstres… J’espère au plus profond de moi que le scénario sera à la hauteur car le gameplay n’est pas au rendez-vous en termes de nouveauté.

Le jeu est découpé en plusieurs chapitres qui durent environ trente minutes chacun. Entre chaque chapitre, un récapitulatif de l’histoire. Donc, toutes les trente minutes… Quand tu fais le jeu d’une traite, comment dire… on est trop bête pour ne pas se rappeler de ce qu’il s’est passé avant ou quoi ? Que l’on fasse ça dans un jeu qui dure plus de vingt heures de jeu, ok, c’est cool mais quand le jeu fait moins de huit heures, c’est juste nous prendre pour des c… Et parlons de l’histoire ! Sans spoiler, c’est d’un banal. Comment on ne s’y attendait pas jusqu’à la fin dis donc ! Les personnages sont trop caricaturés et l’histoire est d’un basique pour un Resident Evil. Avant même la fin, je savais déjà à quoi m’attendre. Le seul positif étant le changement d’équipe entre certains chapitres. Toute l’histoire ne se passe pas sur le paquebot. Donc, en plus de Jill et Parker, nous retrouverons notre guerrier des temps modernes, Chris et sa sulfureuse partenaire Jessica et une autre équipe s’essayant dans le comique, Keith et Quint.

Ha ! J’ai oublié de vous parler tout de même des monstres venant du virus T-Abyss ! Alors oui, j’appelle ça des monstres et pas des zombies car franchement, ils n’en n’ont pas la gueule. Ok, c’est après la mort de l’infecté que les mutations opèrent et donc, de le relever en mort vivant mais ces monstres… Ridicule… Même les boss ne sont pas effrayants, ni charismatiques. Ne parlons même pas du Boss de fin que j’ai trouvé pitoyable et facile à déchiffrer…

À côté de ça, il y a l’ambiance du jeu. Me retrouver bloqué sur un bateau avec une ambiance un peu sombre et glauque, ok, ça je valide ! Je retrouvais l’ambiance du premier Resident Evil et j’étais aux anges. Enfin un truc qui rattrapait les erreurs de gameplay et de scénario. Il y a aussi des clins d’œil à la série qui font doucement sourire mais à part ces deux détails, le jeu n’est clairement pas sauvable…

Bien sûr, pour augmenter la durée du vie du jeu, il y a un mode New Game + ainsi que le traditionnel mode Commando. Faire du point, ce n’est pas mon truc donc je n’ai pas essayé.

Par Cédric Charles, le 6 janvier 2017.

Image du jeu vidéo Resident Evil : Revelations avec une vague de zombies
 

Conclusion

Un épisode qui ne révolutionne pas la série mais qui reste un moment un peu agréable à passer.

+

  • Ambiance sympathique
  • Clins d’œil
  • Changement d’équipe durant le jeu

  • Trop court !
  • Monstres et Boss ridicules
  • Scénario prévisible
5/10

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