Critique : Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire – Saison 1

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Fiche

Titre Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire Titre VO A Series of Unfortunate Events
Créateurs Mark Hudis, Barry Sonnenfeld
Acteurs Neil Patrick Harris, Malina Weissman, Louis Hynes, Presley Smith, Patrick Warburton
Saison 1 Nombre d’épisodes 8
Date de sortie 13 / 01 / 2017 Format 42-65 mn
Genre Aventure, Comédie, Drame, Famille Chaîne Netflix

À la suite de l’incendie du manoir Baudelaire et de la mort de leurs parents, Violette, Klaus, et Prunille se retrouvent orphelins. Monsieur Arthur Poe, le directeur de la banque où est entreposée la grande richesse de la famille, est donc chargé de confier les enfants au parent le plus proche de Monsieur et Madame Baudelaire : le comte Olaf. Un sinistre acteur égoïste et vantard, qui ne cherche qu’à se débarrasser des enfants et mettre la main sur leur fortune familiale. Les trois enfants vont devoir traverser différentes aventures dans l’espoir d’empêcher la réussite du diabolique comte mais aussi pour sauver leurs vies, constamment en danger.

Photo de la saison 1 de Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire avec le Comte Olaf
« Bienvenue à la maison. »

Critique

J’avais quitté les Orphelins Baudelaire en 2004 avec un film où Jim Carrey cabotinait en Comte Olaf. Je les retrouve en 2017 pour une série Netflix avec Barney d’How I Met Your Mother. I request the highest of fives ?

Quand je fais appel à ma mémoire, j’en retiens que le film ne m’a pas vraiment marqué. Pour tout vous dire, ma mémoire ne me renvoie que la tronche de Jim Carrey en Olaf et l’affiche. Quelle ne fut donc pas ma surprise en découvrant qu’Emily Browning (Sucker Punch) avait incarné Violette Baudelaire dans cette version.

Premier degré pour les enfants, second degré pour les adultes. Ça en fait des degrés.

Bref. Avec la série Netflix, on va encore plus loin dans le délire avec un générique chanté qui nous invite carrément à zapper le show parce que trop déprimant. C’est vraiment ce qui fait la force du show : un humour très second degré. J’adore aussi ce qu’ils ont fait de la plus jeune des enfants Baudelaire : Prunille. Par ailleurs, l’auteur du livre, Lemony Snicket, est un acteur majeur dans la série. Il n’hésite pas à couper le récit pour quelques explications. Le tout donne un style inédit, donc rafraichissant.

Au-delà de ça, nous avons un look très « conte imagé pour enfants », n’étant pas sans rappeler la délicieuse série Pushing Daisies. Les décors en CGI se mêlent à de superbes décors fabriqués dont certains sont réellement marquants comme la maison du Comte Olaf ou celle de tante Joséphine. Certains décors en CGI sont sacrément impressionnants pour la télévision, tandis que d’autres… Comment dire ? On est bien à la télé, quoi.

Un style enfantin parfois agaçant

Ce style « conte pour enfants » se retrouve dans le format des épisodes. On peut aisément résumer la chose en « à chaque double épisode, son tuteur ». En passant, ils sont tous très bons. J’ai néanmoins une petite préférence pour Alfre Woodard absolument géniale. Un format qui accouche d’un style répétitif que j’ai trouvé parfois agaçant. D’autant plus que la série est très bavarde (probablement, l’héritage des romans). Je ne vous dis pas le nombre de fois où j’ai eu envie de faire avance rapide pour m’épargner des explications redondantes.

D’autant plus que j’ai parfois été agacé par la passivité des enfants Baudelaire. Ces derniers subissent les évènements sans rien avoir à y redire. Le summum survient lorsque les enfants partagent avec le banquier incroyablement stupide, une lettre les jetant dans les bras du Comte Olaf. Je suis désolé, mais comme on dit « trop bon, trop con ».

Par Christophe Menat parti retrouver Sherlock, le 23 janvier 2017.

Photo de la saison 1 de Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire
« Excusez-moi, vous êtes bien la maman de Kevin ? »

Conclusion

Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire est une série suffisamment originale pour mériter d’être vu. Néanmoins, son style atypique risque de ne pas plaire à tout le monde. Sans compter que l’héritage des romans donne une série très bavarde. On est plus proche du théâtre que de la série télé. Quoiqu’il en soit, j’espère que les défauts de cette saison seront corrigés sur la suivante.

+

  • Style original
  • Alfre Woodard en tante Joséphine
  • Prunille Baudelaire
  • Humour second degré

  • Incroyable passivité des enfants
  • Élève dissipé en classe, trop bavard
  • Répétitif
6/10

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