Critique : It Comes at Night

Overdose

Fiche

Titre It Comes at Night Titre VO
Réalisateur Trey Edward Shults Scénariste Trey Edward Shults
Acteurs Joel Edgerton, Christopher Abbott, Carmen Ejogo, Riley Keough
Date de sortie 21 / 06 / 2017 Durée 1h 31
Genre Horreur, Mystère, Thriller Budget 5 000 000 $

Alors que le monde est en proie à une menace terrifiante, un homme vit reclus dans sa propriété totalement isolée avec sa femme et son fils. Quand une famille aux abois cherche refuge dans sa propre maison, le fragile équilibre qu’il a mis en place est soudain bouleversé.

Critique

It Comes at Night débarque dans les salles françaises précédé d’une jolie réputation avec, par exemple, un 87 % pour 136 critiques sur Rotten Tomatoes. Donc j’y suis allé sans vraiment me renseigner plus. Une belle connerie.

Qu’est-ce que c’était chiant. Dès la première scène du film, je me demandais déjà si je ne ferais pas mieux de me barrer (et pourtant, j’avais payé le ticket). Heureusement que des mouches étaient là à se balader devant le projecteur pour me divertir un peu. Il faut dire que ce genre de films est devenu totalement ringard depuis la série The Walking Dead. En effet, il est encore une fois question d’une maladie infectieuse sortie de nulle part. De paranoïa « je te bute avant que tu me butes, mais j’ai quand même ma morale, donc je ne te bute pas tout de suite ». De gens qui veulent se regrouper ensemble pour devenir plus fort, 1 + 1 = 3 comme disait un certain philosophe, mais ça finit par foutre la merde. Bref, du déjà vu à toutes les sauces.

Ça s’en va et ça revient. Qui suis-je ? … La nuit !

Le seul intérêt qu’on peut trouver à la bobine, c’est une réalisation plutôt léchée notamment durant les cauchemars où on se croirait en plein jeu vidéo Alone in the Dark/Silent Hill/Alan Wake. C’est d’ailleurs ce qui est mis en avant sur les différentes affiches du film.

Le réalisateur réussit à installer une atmosphère maladive où le suspense est palpable. Malheureusement, avec des personnages aussi antipathiques et clichés, difficile pour moi de m’y attacher émotionnellement. Ce genre de films marche mieux en série, comme celle avec le chapeau de cowboy (comment ça, ce n’est pas le personnage principal ? Quel twist !) citée au-dessus vu que c’est la plus proche dans la thématique, où il y a un véritable lien avec les personnages. Quand l’un ou l’une trépasse, un véritable choc carbonise notre cerveau. Dans It Comes at Night, on s’en fout un peu. Allez, je suis sympa, la fin est pas mal aussi.

Par Christophe Menat qui se dit que la prochaine fois, il se renseignera plus avant de voir un film au cinéma, le27 juin 2017.


Conclusion

Malgré qu’il soit une tomate fraiche avec son joli 87 % sur Rotten Tomatoes, je n’ai pas été DU TOUT convaincu par It Comes at Night. Le principal problème, c’est que tout respire le déjà vu (The Walking Dead a fait beaucoup de mal aux films du genre). Quand on adjoint à ce défaut, des personnages peu enclins à provoquer l’empathie et un rythme à faire dormir debout, c’est trop. Néanmoins, la réalisation se permet quelques moments de grâce et la fin est sympa. Mais pas de quoi sauver le film.

+

  • Réalisation travaillée, notamment pour les cauchemars
  • Fin choc
  • Merci, ça dure une heure et demie

  • Déjà vu partout
  • Rythme à dormir debout
  • Personnages fades
3/10

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