Fiche
Titre | Housebound |
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Réalisateur | Gerard Johnstone |
Scénariste | Gerard Johnstone |
Acteurs | Morgana O’Reilly, Rima Te Wiata, Glen-Paul Waru, Ross Harper, Cameron Rhodes |
Titre original | – | Date de sortie | 04 / 09 / 2014 (Nouvelle-Zélande) |
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Pays | Nouvelle-Zélande | Budget | 350 000 NZD |
Genre | Comédie, Épouvante, Horreur, Thriller | Durée | 1h 47 |
Une cambrioleuse à la petite semaine est assignée au domicile parental pour purger sa peine. Mais cette demeure en apparence tranquille se révèle habitée par un (des ?) curieux invité(s)… |
Critique
Parfois, en rangeant sa chambre, on tombe sur un billet de dix euros inattendu et qui fait bien plaisir. Sur le net, c’est parfois la même chose. Je cherchais un film pour passer le temps et voilà que je découvre cette ghost story néo-zélandaise, Housebound.
Elle ne paye pas de mine au premier abord, mais finalement, c’est un long-métrage qui rappelle les premiers Peter Jackson, et je ne dis pas ça parce que c’est un film qui vient de Nouvelle-Zélande (bon, un peu quand même), mais parce qu’on retrouve tout ce qui faisait la magie de ses premiers films : de l’horreur, des gueules et de l’humour sale gosse.
Maman, j’ai raté mon braquage
Housebound commence avec un braquage qu’on ne pourrait pas qualifier de réussi. Un braquage tellement foiré qu’on ne peut s’empêcher de pouffer. Imaginez les deux boulets de Maman, j’ai raté l’avion s’attaquer à un distributeur de billets, ça vous donnera une idée. Résultat, l’héroïne, qui est aussi une des braqueuses, se retrouve assignée à résidence, plus précisément la résidence de sa mère. Le cauchemar des adultes et le point de départ d’une histoire à multiples twists.
Évidemment, le film n’est pas parfait. Il aurait mérité d’aller plus loin sur certains côtés, notamment l’horreur, plutôt soft à l’inverse de Peter Jackson, raccourcir certains passages et être plus pointu du côté de l’épouvante, mais il offre tellement qu’on n’en tiendra pas rigueur. Surtout, les différents twists du film sont assez marrants, car ils partent sur des pistes si variées au point de semer le trouble sur l’identité du méchant et aussi, sur le genre du film.
Quant à l’héroïne, c’est une véritable peste, arrogante, mais tellement looseuse. Elle offre une figure peu sympathique au départ avant de progressivement apprendre à devenir plus humaine. Le genre de personnage qu’on affectionne. N’est-ce pas Han Solo ? Néanmoins, ce sera finalement un autre personnage qui sera le plus attachant, mais chut, je n’en dis pas plus… Juste un mot : « Beetlejuice ». Les autres personnages ne sont pas très étoffés, mais collent parfaitement avec le ton du film.
Par Christophe Menat, le .
Conclusion
Housebound est une comédie horrifique dans la lignée des premiers Peter Jackson. Pas exempts de défauts, mais possédant suffisamment de qualités pour mériter au moins un visionnage.
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7/10 |