Critique : GLOW – Saison 1

Longue vie aux Gorgeous Ladies of Wrestling

Fiche

Titre GLOW Titre VO
Créateurs Liz Flahive, Carly Mensch
Acteurs Alison Brie, Betty Gilpin, Sydelle Noel, Britney Young, Marc Maron
Saison 1 Nombre d’épisodes 10
Date de sortie 23 / 06 / 2017 Format 35 mn
Genre Comédie, Drame, Sport Chaîne Netflix

Inspirée d’un show des années 80, la série GLOW raconte l’histoire de Ruth Wilder (Alison Brie), une actrice en mal de notoriété qui trouve dans le monde du lycra et des paillettes du catch féminin une dernière chance de se faire un nom. Obligée de travailler avec douze marginales d’Hollywood, Ruth est aussi en concurrence avec Debbie Eagan (Betty Gilpin), ancienne actrice de soap qui a fait une pause pour avoir un bébé avant de reprendre le collier. Cette joyeuse troupe de catcheuses en route pour la célébrité est menée par Sam Sylvia (Marc Maron), réalisateur de seconde zone accro à la coke.

Photo de la saison 1de GLOW avec Alison Brie versus Betty Gilpin
Encore une histoire de blonde et de brune.

Critique

Deux choses m’ont convaincu de me lancer dans GLOW. La présence d’Alison Brie que j’adore depuis Community et un sujet pour le moins atypique. M’enfin, une série avec des femmes faisant du catch, ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça. Seul doute : m’enfin, une série avec des femmes faisant du catch.

Mon amour (passé) du catch

Quand j’étais petit (oui, oui, on entre dans le moment autobiographique de la critique), j’adorais regarder le catch. Hulk Hogan (en passant, il y a un documentaire génial avec lui sur Netflix). Bam Bam Bigelow. The Undertaker. Bret Hart. Que des noms qui m’ont fait vibrer. J’avais même les jouets et le ring (que ma mère a pété en marchant dessus – tristesse). Par contre, les femmes… Euh, sans misogynie, elles étaient là pour faire tapisserie.

Vingt ans plus tard… Euh, attends, je vais vérifier parce que là, ça me parait beaucoup. Doit y avoir une erreur quelque part… Euh… Non, non, il n’y a pas d’erreur. My god, j’ai vieilli… *petite phase de dépression* … GLOW débarque sur Netflix. J’étais déjà bien chauffé par la bande-annonce, donc pas besoin de me faire prier.

D’une Girlboss vers les GLOW

Il est intéressant d’en tracer la parallèle avec la série que j’ai regardée juste avant celle-ci : Girlboss. Cette dernière est également un show où l’héroïne est une femme. Seulement, le personnage principal incarné par la décidément maudite Britt Robertson (Under the Dome, À la poursuite de demain) est INSUPPORTABLE. I. N. S. U. P. P. O. R. T .A .B. L. E. Au point que ma copine m’a demandé si on pouvait arrêter et passer à autre chose, parce qu’elle n’en pouvait plus de ses manières (ou plutôt de son absence de manières). J’ai insisté et je n’ai pas regretté, car Girlboss est vraiment l’histoire d’une fille qui grandit. Malgré tout, apprendre qu’elle a été annulée au bout d’une saison ne m’a pas surpris. En toute franchise, j’imagine facilement qu’un paquet de monde a décroché dès le premier épisode.

Les femmes comme je les aime

Point de problème d’empathie pour GLOW malgré le coup d’enfoiré fait par l’héroïne. Cette dernière demeure sympathique, car elle le regrette vraiment (on est à des années-lumière de l’hallucinante arrogance de la Girlboss). Aussi, comment ne pas la kiffer quand on voit tout ce qu’elle prend dans la tronche comme en témoigne un casting n’ayant rien à envier à celui de La La Land. Pis bon, Alison Brie… J’avoue. Je ne suis pas objectif.

Néanmoins, elle n’est pas seule, car GLOW est une série de groupe et on peut dire : « Quel groupe ! ». Sans mannequin dans le lot. Ça ne les empêche pas d’être très charismatique, car elles font plus vraies. Des gueules mémorables. Je ne vais pas en faire la liste, car c’est redondant et long aussi vu tous les noms. Juste mince, qu’est-ce que ça fait du bien. On remarquera que la férue de maquillage, Alison Brie, n’en porte pas. Ainsi, les imperfections sur sa peau s’affichent au grand jour. Belle preuve qu’elle est investie dans le rôle et qu’il n’y a pas de volonté d’en faire des Wonder Woman.

GLOW est donc l’histoire d’un groupe qui se forme sous l’égide du sosie de Stan Lee (Marc Maron). Je me suis bien marré. J’ai été parfois ému (mention spéciale à la Carmen Wade de Britney Young). J’ai été épaté par les séances de catch qui sont bien loin de faire pitié. Les combats finaux sont même excellents dans le genre. Bref, j’ai pris mon pied et je vous encourage à prendre le vôtre. Vivement, une deuxième saison !

Par Christophe Menat qui a renoué avec la passion de sa jeunesse, le 4 juillet 2017.

Photo de la saison 1de GLOW avec Marc Maron et les filles
Non, mais franchement, on ne dirait pas Stan Lee dans les années 80, là ?

Conclusion

Petit coup de cœur pour cette nouvelle perle de Netflix. GLOW dresse le portrait d’un groupe de femmes voulant devenir catcheuses et évite tous les clichés du genre. Point de mannequin ici, ce sont des vraies femmes qui s’affirment sous l’égide du sosie de Stan Lee. Le tout avec beaucoup d’humour et de l’émotion. En plus, c’est inspiré d’une histoire vraie. Bref, touché et coulé.

+

  • Des séances de catch bien loin de faire pitié
  • Un groupe de femmes fortes et marquées, on les aime dès qu’on les voit
  • Beaucoup d’humour accompagné d’un peu d’émotion

  • Trop court
Trophée9/10
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