Critique : Fast and Furious 5

Riddick VS The Rock

Titre original : Fast Five

Réalisé par Justin Lin (rumeurs le mettant à la réalisation de Terminator 5, Fast and Furious 6 et les remake d’Old Boy et Higlander, excusez du peu)

Avec Vin Diesel (Riddick, xXx), Paul Walker (La peur au ventre), Dwayne Johnson (The Rock), Jordana Brewster (vue dans la série Chuck et Massacre à la tronçonneuse), Tyrese Gibson (deux grosses daubes d’affilée Transformers 2 et Légion), Gal Gadot, Elsa Pataky (récemment dans Mr Nice), Sung Kang (Ninja Assassin), Matt Schulze et Ludacris (une des attractions de Sex Friends).

Date de sortie : 4 mai 2011
Genre : Action, Policier, Thriller
Durée : 2h
Distributeur : Universal Pictures International France

Brian (Paul Walker) et Mia (Jordana Brewster) ont aidé Dom Toretto (Vin Diesel) à s’enfuir et depuis ils sont en cavale. Arrivés à Rio de Janeiro, ils décident de monter un coup pour acheter leur liberté. Mais c’est sans compter un pitbull nommé Luke Hobbs (Dwayne Johnson).

Les aventures des fous du volant continuent

On avait eu un excellent Fast and Furious avec un Vin Diesel alors au sommet de sa forme puis un deuxième opus plutôt moyen, souffrant de l’absence de sa plus grosse star. C’était un peu faire Rambo sans Sylvester Stallone… Le troisième opus est hors continuité (pas de Paul Walker, ni de Vin Diesel, enfin juste une minute) de la saga mais marquait l’arrivée du réalisateur Justin Lin qui est aussi derrière le quatrième opus.

Pour le cinquième volume Fast and Furious, on garde l’équipe qui marche : Justin Lin, Vin Diesel et Paul Walker. Puis coup de génie, on ajoute le grand Mister Rock Bottom, j’ai nommé Dwayne Johnson alias l’incroyable, le génie du catch : Ziiiiiiiiiiiii Rooooooocccckkk. Celui joue le rôle du gentil flic bourru droit dans ses pattes. Vous avez rêvé d’une confrontation entre les deux grosses stars tel une fight Schwarzenegger/Stallone (qui n’a jamais eu lieu), vous l’aurez !

Des cascades de fous (et sans effets spéciaux, je vous prie ou si peu)

Dès le début, le film démarre en cinquième sans préliminaires. Justin Lin nous dit : « attention, les gars préparez-vous à en prendre plein la gueule ». Et ce n’est pas peu dire. Ca pète, ça roule vite, très vite (pour une fois qu’on a pas l’impression que les cascadeurs contrôlent leur vitesse ou qu’un artifice est employé pour donner une impression d’une vitesse plus rapide comme un léger avance rapide) et ça finit dans l’eau (au sens propre). C’est clair, on est bien dans le vif du sujet : Fast and Furious.

Puis le film ralentit considérablement, on passe en première et on fait un petit tour du propriétaire des lieux où vont se dérouler les aventures. Les mêmes que ceux du début de L’incroyable Hulk : oui, on est bien dans les favelas de Rio de Janeiro (mais on ne vas s’y limiter). Justin Lin multiplie les prises de caméras réussies en hélicoptère surtout le classique 360 sur la statue de Jésus qui surplombe Rio.

S’ensuit une histoire assez niaise sur l’importance de la famille et autres retrouvailles mais surtout le père Diesel en fait un peu trop avec son personnage de dur. M’enfin passons directement à l’attraction du film : The Rock. Son personnage de superflic rappelant sans aucun mal le Demolition Man est jubilatoire et est le gros point fort du film !

Avance rapide jusqu’à la deuxième partie

Je fais l’impasse sur le reste de l’intrigue clichée et plutôt gnangnan pour arriver dans la deuxième partie. Le braquage qui fait passer le film du divertissement sympa mais sans plus à un p….n d’actionner de malade ! C’est simple, je n’en avais pas autant pris plein les mirettes depuis The Expendables. Justin Lin a tout compris ! Pour impressionner, laisser tomber les effets spéciaux qui atténuent beaucoup la sensation d’incroyable et faites-nous réellement quelque chose d’incroyable.

Les scènes d’actions finales sont absolument sensationnelles et feront date dans l’histoire du cinéma ! En tout cas, après visionnage, une seule pensée : « Amazing » suivi de « Quand ça sort en blu-ray, je l’achète direct et je me refais la dernière demi-heure ».

Notons aussi un combat incroyablement jouissif entre les deux monstres Riddick et The Rock. Le décor en prend plus la gueule que les deux protagonistes, les murs explosent, les fenêtres se brisent, les tables sont décapités. Un petit plaisir coupable malheureusement trop vite écourté mais vu la qualité, on ne s’en plaindra pas !

Spoiler

Quand même, ça m’a bien fait marrer durant la course de voir comment le coffre-fort détruit tout. On se dit que c’est un véritable massacre, ils ont du buter au moins 60 personnes avec ça (dont pas mal de civils). Ça la fout mal niveau crédibilité mais qu’est-ce que c’est bon !

Incroyable mais vrai ! Un Fast and Furious qui se hisse à la hauteur de l’original et voir même le dépasser complètement niveau action mais malheureusement mal servi par une histoire trop classique.

A voir absolument au cinéma car c’est un film qui souffrira beaucoup de son passage dans la petite lucarne. Puis que dire, voir Riddick et The Rock dans un même film, ça n’a pas de prix.

Ses scènes cultes : toute la deuxième partie qui est rentrée dans les annales du cinéma d’action.

Note : 7/10 (6/10 pour la première partie du film et 8/10 pour la deuxième, vraiment exceptionnelle)

Mon Top 4 des Fast and Furious
1 : Fast and Furious
1 (ex-æquo) : Fast and Furious 5
3 : Fast and Furious : Tokyo Drift
4 : 2 Fast 2 Furious

(je n’ai pas vu le quatre)

PS : Fast and Furious 6, le film est déjà prévu avec toujours comme réalisateur Justin Lin. On ne change pas une équipe qui gagne.

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