Critique : Desperate Housewives – Saison 7

Laissez place à la nouvelle star

Fiche

Créateurs Charles Pratt et Marc Cherry
Acteurs (personnages) Teri Hatcher (Susan Mayer Delfino), Felicity Huffman (Lynette Scavo), Marcia Cross (Bree Van De Kamp), Eva Longoria (Gabrielle Solis)
Pays États-Unis Format 42mn
Genre Comédie, Drame Chaîne ABC
Nombre d’épisodes 23
Wisteria Lane est un lieu paisible où les habitants semblent mener une vie heureuse… en apparence seulement ! Car en y regardant de plus près, on découvre bien vite, dans l’intimité de chacun, que le bonheur n’est pas toujours au rendez-vous. Et peu à peu, les secrets remontent inévitablement à la surface, risquant de faire voler en éclat le vernis lisse de leur tranquille existence…

Critique

Déjà la septième saison des aventures des femmes au foyer. On a donc partagé beaucoup de choses durant les six saisons qui ont précédées avec une qualité très variable. Mais on ne pourra pas refuser aux quatre amazones cette capacité à toujours inventer des choses pour que notre attention reste (tel le show immortel Les feux de l’amour). Je ne vais pas vous mentir, j’ai presque décroché mais ma copine (maudite soit-elle) m’a forcé à regarder la suite avec elle en utilisant un affreux chantage que ne renieraient pas les Desperate Housewives (je déconne les gars, je le précise parce que je n’ai pas envie de perdre mon service trois pièces durant la nuit, AHAHahahah…).

La saison dernière s’était terminée avec…

Spoiler

…le retour de Paul Young, le tueur de Martha et le voleur du bébé de Mike et le déménagement de Susan.

Je ne vais pas vous mentir la première partie de la saison n’est pas terrible du tout. Je me suis sacrément emmerdé malgré l’arrivée de Wilhelmina Slater. Elle sauve la première partie à elle seule. En regardant Renée Perry (le personnage joué par Vanessa Williams), il était évident qu’elle devait de jouer dans Desperate Housewives, les producteurs ont réussi à joli coup. Son arrivée en temps que divorcée d’une méga star de basket permettra aux scénaristes d’élaborer une scène avec beaucoup d’humour entre Renée et Gabrielle (rappelons qu’elle s’est séparée, en cours de saison, de son mari le basketteur Tony Parker).

Pour ceux qui n’ont jamais vu Ugly Betty, Vanessa Williams est joué par l’ancienne Miss America 1984 (elle fut aussi la première afro-américaine à être élue miss Amérique). Elle a principalement eu une petite carrière de chanteuse et est apparue dans de nombreuses séries en guest-star (Le Prince de Bel-Air, Star Trek : Deep Space Nine et Ally McBeal). Mais c’est son personnage inoubliable dans Ugly Betty qui lui permettra de redevenir famous.

On n’oubliera pas non plus dans la première partie, le petit copain de Bree : Brian Austin Green qui joue Keith. J’apprécie cet acteur surtout pour ses performances dans Terminator: The Sarah Connor Chronicles (pas Beverly Hills 90210, m’enfin les gars, vous me prenez pour qui ?). Ni Emily Bergl au look inquiétant pour un personnage tragique et attachant.

La deuxième partie de la saison développe principalement l’intrigue autour de Paul Young et son entourage principalement sa femme et sa belle-mère. Les évènements commencent à devenir très tendus avant de s’achever avec un final qui n’annonce que du bien pour la suite :

Spoiler

le divorce des Scavo (je ne peux que comprendre Tom, Lynette a particulièrement été chiante cette saison à tel point que je commence à la détester, un comble vu que c’est mon personnage préféré) et comment les amies vont-elles réussir à gérer le fait de cacher un meurtre ? Avec un autre transfuge d’Ugly Betty: le papa de Betty, très inquiétant dans le rôle du beau-père de Gabrielle.

Note sur les audiences

Elles commencent sérieusement à chuter (24,13 millions en moyenne pour la première saison à 11,17 pour la dernière saison). Ça reste tout de même un bon score mais ABC devrait peut-être songer au final de la série. En tout cas, la saison huit est d’ores et déjà confirmée.

Conclusion

Une saison qui ne marquera pas les esprits si ce n’est l’arrivée de Wilhelmina Slater (regardez le trailer très excitant). Du Desperate Housewives mineur en somme.

Son épisode culte : je n’en ai pas vraiment en tête, on va dire l’avant-dernier (Elle voulait pas tuer) pour le final de l’intrigue de Paul Young.

Note : 5/10

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