Critique : Crazy, Stupid, Love.

La comédie romantique de l’année

Fiche

Réalisateurs John Requa et Glenn Ficarra (le duo derrière I Love You Phillip Morris)
Scénariste Dan Fogelman
Acteurs Steve Carell, Ryan Gosling, Julianne Moore, Emma Stone, Marisa Tomei, Kevin Bacon
Pays États-Unis Date de sortie 14 septembre 2011
Genre Comédie, Romance Durée 1h58
Budget 50 000 000 $
A tout juste quarante ans, Cal Weaver mène une vie de rêve – bonne situation, belle maison, enfants formidables et mariage parfait avec sa petite amie du lycée. Mais lorsqu’il apprend que sa femme, Emily, le trompe et demande le divorce, sa vie « parfaite » s’écroule. Pire, dans le monde des célibataires d’aujourd’hui, Cal, qui n’a plus dragué depuis des lustres, se révèle un modèle d’anti séduction. Passant désormais ses soirées à bouder tout seul au bar du coin, l’infortuné Cal est pris en main comme complice et protégé d’un séduisant trentenaire, Jacob Palmer. Pour l’aider à oublier sa femme et à commencer une nouvelle vie, Jacob tente de faire découvrir à Cal les nombreuses perspectives qui s’offrent à lui : femmes en quête d’aventures, soirées arrosées entre copains et un chic supérieur à la moyenne. 

 

Cal et Emily ne sont pas les seuls en quête d’amour: le fils de Cal, Robbie, 13 ans, est fou de sa babysitter de 17 ans, Jessica, laquelle a jeté son dévolu…sur Cal ! Et en dépit de la transformation de Cal et de ses nombreuses nouvelles conquêtes, la seule chose qu’il ne peut changer reste son coeur, qui semble toujours le ramener à son point de départ.

Critique

Quelle agréable surprise de tomber sur des comédies romantiques qui relèvent largement le niveau de ses confrères. Les habitués du blog me demanderont : « Mais tu n’avais pas dit que Mes Meilleures Amies était une excellente comédie romantique ? ». Effectivement, l’humour, malgré quelques blagues un peu limites, de Mes Meilleures Amies avait fait des ravages sur moi mais le film était surtout divisé en deux parties. L’une se concentrait sur la bande de copines comme un girly Very Bad Trip tandis que la deuxième lorgnait davantage sur la comédie romantique et c’est justement cette deuxième partie que je trouvais moyenne.

C’est sur ce, que débarque Crazy, Stupid, Love. (attention à la ponctuation, elle compte dans le titre). Le film est une véritable bouffée d’air frais capable de jouer avec le spectateur car si l’ensemble est plutôt balisé, le film se permet des twists plutôt sympathiques (dont un inattendu de la part de votre serviteur).

L’humour est une véritable force et diffère de ses collègues précédents (Bon à Tirer, Mes Meilleures Amies et Bad Teacher) en ne proposant aucune, j’insiste dessus, aucune blague scato à connotation sexuelle prononcée. Toujours fine, toujours sympathique et toujours bon esprit, l’humour de Crazy, Stupid, Love. fait du bien en cette génération comédie MTV/Apatow. Ma préférée:

Spoiler

Steve Carell, après s’être fait refouler souffre seul, il reste dans la rue et la pluie tombe. Il s’exclame avec un génial : « Quel cliché ! ».

Le deuxième gros point fort concerne les sentiments. Le film des réalisateurs d’I love you Phillip Morris arrive toujours à marcher sur la ligne se situant de la comédie rose bonbon (façon « Le monde est magique pour les gens beaux et riches ») et la comédie dramatique ainsi il récupère de chaque côté leur force et aucune de leur faiblesse. Le discours final illustre parfaitement mes propos (à vous de le découvrir). Mais pour que tout cela fonctionne, il fallait un casting capable de diffuser aux spectateurs cet arôme.

Et purée, quel casting. Tout le monde est à sa place, tout le monde est parfait. Mon coup de foudre (sans être gay pourtant) : Ryan Gosling, l’acteur de cette année capable d’enchaîner avec trois bombes : Blue Valentine (9/10), Drive (8/10) et le film du jour. Réussira-t-il le 4/4 avec Les Marches du Pouvoir, le prochain film de Georges Clooney (d’après les premières critiques, c’est mission accomplie) ?

2011, l’année Ryan Gosling ? Sans nul doute. Il campe ici un personnage de beau gosse et mets tous ses confrères à la poubelle. Matthew McConaughey, poubelle ! Richard Gere, poubelle! Bref, pensez à votre meilleur comédie romantique, prenez l’acteur. C’est fait ? Allez dans votre cuisine, ouvrez votre poubelle et mettez-le dedans. Check ? Nickel.

Passons au reste du casting. Julianne Moore ? Impeccable en mère divorcée. Steve Carell ? Le personnage qu’il campe ici ne s’éloigne pas trop de ceux dont il a l’habitude toutefois il est ici au summum de son talent. Emma Stone ? Absolument adorable et très drôle surtout lors de sa scène d’amour avec Ryan Gosling. Marisa Tomei ? Ma préférée dans le film avec Ryan, elle apparaît peu mais quand elle le fait, on s’en souvient ! Puis, je la trouve trop belle. Allez le dernier connu. Kevin Bacon. Alors celui-là, ça me fait mal de le dire mais il ne sert à rien.

La découverte du film est le jeune Jonah Bobo dans le rôle du fils de Steve Carell. Un éternel romantique de 13 ans.

De l’humour, des sentiments, un casting étincelant font du film la comédie romantique de l’année (peut-être que je m’avance un peu étant donné qu’il reste encore 4 mois mais je trouve que je ne prends pas trop de risques vu que je vois mal comment on peut supplanter Crazy, Stupid, Love.).

Ses scènes cultes : le discours final et la tentative de réconciliation

Note : 8/10

PS : j’avais prévu d’aller ce soir voir Sexe entre amis mais après ça, non merci. Laissez-moi encore l’arôme du film m’imprégner.

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