Critique : Cet été-là

Du soleil et du cœur

Fiche

Titre
Cet été-là
Réalisateurs Nat Faxon, Jim Rash
Scénaristes Nat Faxon, Jim Rash
Acteurs Liam James, Steve Carell, Toni Collette, Allison Janney, AnnaSophia Robb, Sam Rockwell, Maya Rudolph
Titre original The Way, Way Back Date de sortie 27 novembre 2013
Pays États-Unis Budget 4 600 000 $
Genre Comédie, Drame Durée 1h 44

Pour Duncan, jeune garçon renfermé et mal dans sa peau, l’été ne s’annonçait pas terrible, coincé entre sa mère, Pam, le compagnon très autoritaire de celle-ci, Trent, et sa fille Steph. Mais heureusement, il y a aussi Owen, le directeur du parc de loisirs Water Wizz. Grâce à son amitié pleine de surprises et de spontanéité, Duncan va peu à peu s’ouvrir aux autres. Cet été-là, Duncan ne l’oubliera jamais…

Critique

Jim Rash et Nat Faxon ont été auréolés d’un Oscar en 2012 pour le scénario de The Descendants, l’excellente comédie dramatique avec George Clooney. Cette fois-ci, ils décident d’adapter eux-mêmes à l’écran leur scénario.

Ceux adeptes de sitcoms à l’américaine connaissent bien Jim Rash et Nat Faxon. Jim Rash est le doyen homosexuel et un peu dérangé sur les bords de Community tandis que Nat Faxon est le héros de la série Ben and Kate. Pour leur nouveau film, ils réunissent un casting ayant pas mal œuvré dans les sitcoms. Inutile de les citer, tout le monde les connaît.

Un été qui sent le sapin au départ, mais qui se révèle pas trop mal à la fin.

Cet été-là est une délicieuse comédie dramatique dans la lignée de The Descendants. S’il n’atteint pas le niveau de ce dernier, il reste néanmoins bon. On y suit l’été d’un enfant unique se retrouvant en trop entre sa mère (Toni Collette) et son nouveau petit copain (Steve Carell) durant tout un été. Bref, le genre de truc qu’on a tous vécu au moins une fois. Cet été qui sent le sapin au départ, mais qui se révèle pas trop mal à la fin.

De ce fait, on s’attache rapidement à Liam James. Je me suis parfaitement retrouvé dans sa démarche zombiesque. Seul bémol, aucune mention des petites branlettes en solo, histoire de faire passer le temps. Mais bon, ça ne se dit pas dans ces comédies. À la place, le héros voit la sublime AnnaSophia Robb lui tourner autour. Euh… AnnaSophia, fais voir ta carte d’identité. 19 ans, ok c’est bon, je maintiens le terme « sublime ». Je ne veux pas de problème, moi. Déjà, que je parle de branlette alors si j’y implique une mineure…

Steve Carell joue le rôle du beau-père détestable. Celui-là même qu’on ne comprend pas pourquoi notre mère s’obstine à rester avec lui alors que c’est un connard sans pareil. J’imagine que beaucoup d’enfants de divorcés me comprendront. En tout cas, l’acteur excelle dans ce rôle pourtant éloigné à des mille lieux de ses standards du benêt loser sympathique. Il en devient même parfois beau gosse. C’est gênant.

De l’autre côté, on a Sam Rockwell, tout simplement génial. Je savais que l’acteur adorait cabotiner, il n’y avait qu’à voir dans Iron Man 2. Là, on a la confirmation, il met le paquet. De plus, il partage une love story très touchante avec la pétillante Maya Rudolph. Elle est bizarre physiquement, elle n’est pas spécialement jolie, mais elle a ce petit quelque chose.

Niveau réalisation, le film est trop simple, heureusement c’est contrebalancé par des répliques soignées et mémorables pour certaines comme la fameuse note du beau-père (ça sent le vécu ça). Dans l’ensemble, je me suis bien amusé, j’ai beaucoup souri, j’ai été pris de nostalgie (le fameux jeu de société qui part en couilles un jour de pluie) et je me suis même pris à m’enthousiasmer. Par contre, j’ai eu les boules quand le film s’est terminé. Je voulais que ça dure encore. Décidément, Nat Faxon et Jim Rash ont du mal avec les fins, c’était déjà le cas dans The Descendants. Un truc chelou à signaler quand même :

Spoiler : la fin

Lorsque le jeune Duncan balance lors de la fête que son beau-père Trent couche avec Joan. Kip ne semble même pas s’énerver alors qu’on parle de sa compagne. Bizarre, bizarre…

De plus, le film sort en France en novembre. Ça colle moyen avec l’époque quand même… :S

Conclusion

Une comédie balisée, mais avec du cœur et des traits d’humour. De quoi passer un moment agréable… le temps d’un été.

+ – Sam Rockwell
– Je me suis retrouvé en Duncan
– Des bons acteurs
– Mélange solide entre humour et drame
– Une réalisation assez plate
– La fin arrive alors qu’on veut que ça continue
Trophée7/10
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