Critique du Baron : Ronin

Avec une manette en moins…

Fiche

Titre Ronin
Éditeur Devolver Digital Développeur Tomasz Waclawek
Plate-forme PlayStation 4, Microsoft Windows, PlayStation Vita, Mac OS, Linux Date de sortie 25 / 06 / 2015
Genre Tour par Tour, Action, Infiltration, Try Hard Testé sur Microsoft Windows

Critique

Après avoir décidé de ne pas claquer ma manette dans le mur (non, non, je ne suis pas un rageux pourtant…) et après d’innombrables essais qui m’ont fait perdre au minimum deux heures sur ce jeu, j’ai enfin fini mon premier jeu try hard (exploit pour moi qui ne suis pas fan de ce type de jeu).

Dans RONIN, nous jouons un genre de samuraï version ninja customisé façon Batman (avec pleins de gadgets donc). J’ai dû m’imaginer cela car l’histoire tiens sur une feuille A5 donc autant dire, il n’y a pas beaucoup d’explications sur le personnage que nous interprétons et encore moins du pourquoi nous devons éliminer tout le monde. Car oui, notre but va être de découvrir les lieux où résident certains membres imminents d’une société et de les tuer pour se venger. Voilà, vous connaissez toute l’histoire et il n’y aura aucun rebondissement, vous attendez pas à une révélation de ouf ! Donc, autant dire que ce n’est pas l’histoire qui sera le point central de ce jeu.

Ce qui m’a donné envie de l’acheter, c’est son gameplay. Le jeu est un mélange entre le tour par tour, l’action et l’infiltration. Un drôle de mélange que le développeur a tout de même réussi à mettre en place et qui fonctionne même très bien. Notre héros va devoir pirater des ordinateurs afin d’obtenir les emplacements de ces cibles mais ces mêmes ordinateurs sont protégés par des gardes. Il faudra donc grimper sur les murs, utiliser un grappin pour aller dans certaines zones et tuer de pauvres gars qui ne font que leur boulot. Pour cela, vous aurez à votre disposition votre katana mais les ennemis évoluent aussi et vous pourrez en rencontrer trois sortes différentes : les vigiles, les samurais et les mitrailleurs. Je ne vous en dis pas plus pour éviter de vous spoiler sur la difficulté mais autant vous dire que lorsque vous avez les trois types réunis, il y a de quoi se prendre la tête (heureusement, ça n’arrive pas souvent).

Quand un ennemi vous découvre, le tour par tour s’active et là, en utilisant les sauts, le grappin et toutes les techniques que vous allez débloquer au fur et à mesure, vous devez soit les éliminer, soit réussir à vous enfuir afin d’atteindre votre cible. Lorsque vous êtes repérés, nous allons connaître les lignes de visée des adversaires. Une balle, et c’est la mort du héros donc, il va falloir visualiser toutes nos actions et éviter de faire un mauvais choix qui va nous ramener au checkpoint. Chaque action sera donc mise en pause. Votre personnage agit en premier puis tous les ennemis de la zone d’action ou qui visualise votre personnage agiront. La difficulté monte crescendo avec l’arrivée de nouveaux types d’ennemis mais, à certains moments, la difficulté sera vraiment mal dosée soit à cause de l’environnement, soit à cause du trop grand nombre d’ennemis présents dans la zone. Face à l’une de mes cibles, je suis resté une bonne heure (si ce n’est pas plus) avant de réussir à l’éliminer et ne parlons pas du dernier niveau… Heureusement que j’ai une patience et un calme à toute épreuve…

Les points de compétences se débloquent lorsque vous réussissez la mission en ayant réussi les trois objectifs :
– Tuez tous les gardes
– Épargnez les civils
– Ne pas déclencher l’alarme
Si comme moi, vous êtes perfectionniste, vous allez recommencer souvent les niveaux afin d’obtenir ce sésame qu’est le point de compétence afin de débloquer de nouvelles techniques ou gadgets qui vous seront extrêmement utiles dans les missions suivantes. Leur activation va d’ailleurs dépendre de vos actions. En bas à gauche de l’écran, vous avez une jauge avec cinq points. Selon les pouvoirs, il sera possible d’utiliser le leurre ou bien lancer votre katana, etc. Il doit être possible de réussir les missions sans ces talents mais la difficulté n’en devient qu’infernale.

Les décors sont minimalistes, trop réutilisés. Il y a trois musiques qui tournent en boucle selon la situation et j’en suis même arrivé à les oublier tellement que j’étais concentré dans l’action et la réflexion de mes actions. L’ambiance est donc très minimaliste et n’est qu’un point secondaire du jeu. Après tout, c’est surtout un jeu try hard donc, ces éléments ne sont pas obligatoires.

Un mode new game + est disponible lorsque l’on finit le jeu la première fois, de quoi faire les deux fins possibles qui ne sont, par ailleurs, que des succès à remplir (même pas de petit discours de fin…).

Par Cédric Charles, le 5 mai 2017.

Conclusion

Malgré des décors très simples, le peu de musique et une difficulté mal dosée, RONIN utilise un gameplay novateur où les combos sont faciles à exécuter et tiendra facilement en haleine les joueurs avides de challenge.

+

  • Un mélange tour par tour, action et infiltration bien réussi
  • Combos simples à effectuer
  • Durée de vie convenable

  • Ambiance inexistante
  • Difficulté mal dosée
  • Histoire inexistante
7/10
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