Critique : Arrow – Saison 1

The Dark Green Arrow

Fiche

Titre Arrow
Créateur Andrew Kreisberg
Showrunner Andrew Kreisberg
Acteurs Stephen Amell, Katie Cassidy, Colin Donnell, David Ramsey, Willa Holland, Paul Blackthorne
Guest stars
Titre original Saison
1
Pays États-Unis Nombre d’épisodes 23
Genre Action, Drame, Fantastique Format 42mn
Diffusion d’origine 10 octobre 2012 Chaîne The CW
Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l’univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats…

Critique

Il fallait un après Smallville pour remplir le trou. On avait longtemps pensé que ce serait que le mec qui nage avec les dauphins qui aurait le boulot ou la nana avec des big boobs mais non. Pas assez adulte? Sans doute car si Smallville avait fureur lors de son apparition à l’écran avec une intéressante mythologie pré-Superman et des idylles amoureuses flattant sa tranche du public, force est de constater qu’elle a très mal vieilli. Son vrai problème, c’est qu’elle n’a pas vieilli avec son public, ce qui passe pour un prépubère passe moins pour un adulte. On corrige tout ça avec un Green Arrow adulte, sombre et… tueur!

Incarné par Stephen Amell (vu en train de faire le foufou dans quelques épisodes de New Girl), l’archer vert bénéficie de sa deuxième adaptation et on sent l’influence du Dark Knight. Attends Marvelll, tu vas trop vite. Deuxième adaptation? Oui, car s’il n’a jamais eu les honneurs d’un film ou d’une série consacrée, il est tout de même un personnage régulier de la série Smallville via les traits de Justin Hartley. La comparaison entre les deux s’arrête là. Déjà physiquement Stephen Amell impressionne par la qualité de ses tablettes au chocolat (la vache Milka peut se rhabiller) et les scènes d’actions sont de très bonnes factures pour une série télé.

« L’archer vert bénéficie de sa deuxième adaptation et on sent l’influence du Dark Knight. »

Les premiers épisodes sont accrocheurs avec la mise en place des personnages même si certains éléments sont naïfs: l’intrigue amoureuse entre Oliver et Laurel, remake de celle de Clark et Lana/Lois. Heureusement, Arrow offre suffisamment d’attrait pour mériter le coup d’œil grâce à des flash-backs ingénieux revenant sur les mésaventures d’Oliver sur l’île où il a été emprisonné pendant cinq ans. Notamment grâce au personnage de Deathstroke (look réussi) et d’un acteur sorti de Spartacus.

Dans le présent, on comptera quelques personnages majeurs des comics comme Deadshot, Black Canary et Red Arrow. On retrouve la même idée que chez Smallville, reprendre des personnages connus des comics pour jouer le fan service. Initialement prévu pour une quinzaine d’épisodes, le show a été prolongé jusqu’à 23 et elle marque le coup, les épisodes étant très creux à partir du dixième avec la mise en avant d’un personnage horripilant: Felicity Smoak, un génie de l’informatique mais son interprète est tellement mauvais qu’on a envie de la baffer dès qu’elle ouvre la bouche… Fort heureusement, les deux derniers sauvent les meubles.

Conclusion

Prometteur, la série Arrow est une sorte de Smallville « dark knightisé » avec un héros torturé et tueur mais toujours ces intrigues amoureuses soap-opera, des personnages secondaires comiques et le fan service.La deuxième saison est prévue pour la rentrée 2013.
+ – les tablettes de Stephen Amell
– des scènes d’actions de bonne qualité pour une série
– les flash-backs sur l’île
– intrigue amoureuse bof-bof
– trop d’épisodes inutiles
– Felicity Smoak
– personne ne reconnaît Oliver sous sa capuche… mais lol
5/10
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