Critique : Arrested Development, les nouveaux pauvres – L’intégrale

Welcome to Bluth Family

Fiche

Créateur Mitchell Hurwitz
Acteurs (personnages) Jason Bateman (Michael Bluth), Jessica Walter (Lucille Bluth), Will Arnett (George Oscar Bluth), Michael Cera (George Michael Bluth), Portia de Rossi (Lindsay Bluth Funke), Tony Hale (Buster Bluth), David Cross (Tobias Funke), Alia Shawkat (Maeby Funke), Jeffrey Tambor (George Bluth Sr), Ron Howard (le narrateur)
Titre original Arrested Development
Pays USA Chaîne FOX, Netflix
Genre Comédie Format 22mn
Diffusion d’origine 2 novembre 2003 – 10 février 2006 Nombre d’épisodes 22 (Saison 1), 18 (Saison 2), 13 (Saison 3)
Veuf avec un fils de 13 ans, Michael est parti s’installer en Arizona pour débuter une nouvelle vie loin de sa riche famille. En apprenant l’arrestation de son père suite à des magouilles financières, Michael est contraint de rentrer auprès des siens.

Critique

Sitcom ayant connue un grand succès critique, Arrested Development, les nouveaux pauvres n’a pas survécu face à ses audiences décevantes ayant amené son annulation au terme de trois saisons. Malgré tout, son actualité récente m’a amené à voir visionner cette série. En effet, il se murmure qu’un film devrait sortir en 2013, les acteurs de la série reprenant leurs rôles, l’écriture et la réalisation seraient assurées par Mitchell Hurwitz, le créateur de la série. Il y a même l’entreprise de vidéo à la demande, Netflix, qui va lancer la production de 10 nouveaux épisodes pour aboutir au film. Tournage prévue pour cet été et diffusion début 2013.

Bref, il faudrait peut-être parler de la série ? Partant sur un format assez atypique, un peu comme The Office mais en pire. Car comme ses personnages, l’originalité et l’excentricité sont l’essence de cette série. Tout d’abord, le film est filmé comme un documentaire (comme The Office) mais avec une narration de Ron Howard, le réalisateur d’Apollo 13 et Da Vinci Code, hilarante où il expose la situation de chacun des personnages au jour au jour. Bourré de répliques piquantes et jouant sur les quiproquos, difficile de ne pas s’emballer.

Toutefois, l’aspect documentaire peut dérouter au départ car contrairement à The Office où les personnages restent tout de même « réaliste », ceux d’Arrested Development, les nouveaux pauvres sont complètement déjantés et nécessitera pour certains un temps d’adaptation. Mais on prend très vite ses marques et on se régale à suivre les aventures de ces nouveaux pauvres dont la particularité est de n’avoir aucune limite : égoïsme, narcissisme, radin et j’en passe des meilleurs. Au final, c’est une belle tranche de dégénérés partant dans des aventures inracontables, chacun aura son préféré, pour ma part, c’est Buster et Maeby.

C’est avec cette série que Jason Bateman (Comment tuer son boss?) et Michael Cera (Scott Pilgrim) ont accédé à la notoriété. On n’oubliera pas non plus les apparitions en guest-star de Ben Stiller en magicien complètement frappé, de Liza Minnelli, une voisine en proie à de déroutants vertiges, ni de Julia Louis-Dreyfus (Seinfeld) et encore moins celle de Charlize Theron dans un rôle devenu culte !

En visionnant la série, on comprend mieux pourquoi six Emmy Awards et un Golden Globe lui fut décernée. Quel dommage que les audiences n’aient pas permis à la série de survivre. En même temps, l’emballage ne fait pas vraiment envie, ni le script et l’excentricité peut dérouter au départ (beaucoup ont dû abandonné aux premiers épisodes), toutefois il s’agit probablement d’une des meilleures sitcoms existantes (facilement dans le Top 20 de tous les temps). Bref, en tant que fan, je voulais faire une critique dans l’espoir de mieux la faire connaître et espérer son retour ! Parce que je veux en savoir plus sur la romance liant George-Michael Bluth et sa cousine, Maeby Fünke. Je veux revoir cette famille de frappadingues dans leurs délires pour essayer de redevenir riche et éviter la justice.

Attention, la série s’amuse à placer à la fin de chaque épisode un « dans le prochain épisode… » toutefois, les évènements narrés dans cette séquence n’ont rien à voir avec le prochain épisode, il s’agit de la résolution des intrigues s’étant déroulés dans l’épisode en cours. Je vous le dis parce qu’ayant horreur des spoilers, je les avais sauté avant qu’on me le dise. Du coup, à mon tour de vous prévenir.

Bravo aussi pour l’humour des derniers épisodes de la saison 3 jouant sur l’annulation prochaine de la série (on en parle clairement) enrobant Arrested Development, les nouveaux pauvres d’un statut de définitivement culte!

Conclusion

Arrested Development, les nouveaux pauvres est une série entrée dans les annales et classée parmi le top 20 des meilleures sitcoms de tous les temps. Si vous êtes fan du genre, impossible de faire l’impasse.
+ – Humour grinçant autant verbal que visuel
– Personnages cultes
– Une narration de Ron Howard à mourir de rire
– Situations improbables
– annulée …
Trophée9/10
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